Techniques d’Accompagnement à l’Orgue

 

Quelques conseils utiles pour l’accompagnement des chants à l’orgue

A déterminer en priorité :

  • La mesure et l’unité de temps
  • La tonalité et/ou le mode
  • La structure, les différentes séquences, leur cadences
  • Les respirations

Aux claviers :

  • Jouer (dans un tempo modéré) le chant manualiter en prenant la basse à la main gauche et les autres voix dans la main droite (si cela est compatible avec l’harmonisation donnée)
  • Travailler ainsi chaque séquence isolément
  • Même travail, mais cette fois-ci en jouant la basse avec le pédalier
  • jouer en chantant le texte pour déterminer l’articulation
Il faut toujours penser à lire en avance. Au moment où vos mains enfoncent les touches du clavier pour faire sonner l’accord, votre œil « photographie » le suivant.
Vous devrez peut-être abaisser le tempo pour réaliser cette lecture « en avance », peu importe ; l’important est « d’enclencher le mécanisme », la vitesse viendra par la suite

Remarque: A ce niveau, deux options s’offrent à nous :

  • jouer le texte musical qui nous est proposé
  • garder basse et dessus en ajoutant des chiffrages si nécessaire. C’est cette 2ième proposition qui nous permettra plus aisément de varier notre accompagnement. En effet, il est contradictoire de devoir lire un texte et le modifier dans le même instant.

 

Varier l’accompagnement

Il est possible de renforcer ou alléger l’accompagnement sans changer la registration ou la structure harmonique d’un chant.

Conservez la tierce de l’accord et supprimez soit la quinte (sauf si elle est au cantus évidemment) soit la doublure de la fondamentale.

(Vous pouvez cliquer sur chaque image pour l’agrandir)

 

Accompagnement à 4 voix
 
Accompagnement à 3 voix

 

Pour renforcer l’accompagnement

Ici, au contraire, nous allons doubler une ou plusieurs voix.

Voici trois « manières » de donner plus de force à l’accompagnement en amplifiant la mélodie chantée :

  • → Doubler le chant au ténor
  • → Soprano Main droite Alto Pédale Basse Ténor
  • → Main gauche Soprano (doublure du chant) dans la tessiture du ténor

Il est plus simple d’isoler la doublure du chant à la main gauche. Néanmoins, la main gauche peut « soulager » la main droite (en jouant la voix de ténor par exemple)

 

Doublure du chant au ténor

 

unisson : le la est doublé pour renforcer la sonorité de l’accord

Doublure du chant en double pédale

Il est également possible de jouer la mélodie (partie chantée par l’assemblée, en général le soprano) « en octaves » sur un jeu solo.

 

Autre façon de varier l’accompagnement

Refrain psalmique « Terre entière, chante ta joie » :

  • Après avoir déterminé la mesure, le mode, etc… Jouer le refrain manualiter tel qu’il est écrit.
  • Analyser les différents accords sur lesquels s’articule la mélodie
  • Jouer ces accords avec la main droite + basse à la main gauche, en respectant la rythmique du chant (la mélodie reste à la voix supérieure).
  • Même chose en jouant la basse à la pédale (main droite les 3 autres voix), puis le ténor à la main gauche.
  • Isoler la mélodie sur un jeu solo à la main droite, idem une octave au-dessous (mélodie au ténor)
  • Jouer le chant en accords en partant d’une autre position : la mélodie n’est plus présente mais le rythme et l’harmonie ne varient pas.

 

Chants « nouveaux »

A déterminer en priorité :

  • La mesure et l’unité de temps
  • La tonalité et/ou le mode
  • La structure, les différentes séquences, leur cadences
  • Les respirations
  • Chercher les différents accords sur lesquels s’articule la mélodie
  • Jouer manualiter (basse à la main gauche, 3 autres voix à la main droite) le chant en veillant tout particulièrement à traduire sont caractère syncopé.
  • Même chose en jouant la basse au pédalier (pédale+main droite seules)
  • En prenant le ténor à la main gauche
  • En jouant des noires à la pédale (notes répétées)
  • « Pompe » à la pédale (si b, fa, si b, fa, etc…)
  • En isolant la mélodie sur un jeu solo
  • Etc…

 

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